Victimes

Un livre d’histoires de psychothérapie 

Within the Heart of PTSD:
Amazing Stories of Gentle Psychotherapy and Full Trauma Recovery


(e-book gratuit)

 

”Louise, je voulais juste te partager que j’ai enfin lu ton livre Within the heart of PTSD et je l’ai dévoré en deux jours. Je l’ai trouvé très touchant. On y sent bien toute ton humanité. C’est aussi un beau message d’espoir.” Marie



En tant que victime, vous devez savoir que …

… après un événement traumatisant, vous pourriez oublier le plus important : VOUS-MÊME.

Lors de l’événement traumatisant, vous avez tout mis en oeuvre pour éviter le pire. Après quoi, vous avez tenté de reprendre le cours normal de votre vie. Mais l’avez-vous vraiment repris? Des difficultés imprévues pourraient se développer derrière les apparences d’une situation contrôlée. Le plus important, ce n’est plus d’être toujours en vie, c’est de pouvoir vivre normalement.

Vous risquez de penser, comme la plupart des gens, qu’un vol, une agression ou un malheureux accident fasse simplement partie de la vie ou du métier. Ou encore, qu’être témoin d’une scène horrible n’est qu’un mauvais moment à passer. Avec un peu de patience tout devrait rentrer dans l’ordre.

L’image de la violence nous est renvoyée chaque jour de plus en plus banalisée. Il est donc difficile d’imaginer l’impact d’un événement traumatisant. Et pourtant, …

Des gens ordinaires ont des réactions extraordinaires à des événements extraordinaires.

 

Pour 1 victime sur 4, un événement traumatisant peut mener à un traumatisme psychologique. 

• Un choc : “Quand ça s’est passé, j’avais l’impression que ce n’était pas vrai, que ça n’arrivait pas.” Victime d’agression
• De la ré-expérience : “Je n’arrivais pas à me sortir ça de la tête. Je faisais des cauchemars.” Victime d’un feu
• De l’évitement : “Après l’assaut, j’étais dans la brume, je ne sentais plus rien. J’essayais de ne pas y penser et j’évitais ce qui pouvait me le rappeler.” Témoin d’agression
• Une désorientation : “Après avoir été violée, j’avais de la difficulté à me concentrer et à dormir. Je pleurais pour des riens.” Victime d’agression sexuelle
• De l’impuissance : “Je n’ai pu empêcher l’accident. Par la suite, j’avais l’impression d’avoir perdu le contrôle de ma vie.” Victime d’accident
• De la peur : “Durant le vol, j’ai eu peur comme jamais auparavant. Après le vol, je ne sortais plus seule et j’avais l’impression qu’on me guettait constamment.” Victime d’agression
• De la colère : “Ce n’est pas juste. J’aimerais lui (l’agresseur) faire aussi mal qu’il m’a fait. Je ne sais que faire avec ma colère.” Victime de viol

 

Si vous avez quelques-unes de ces réactions, pour une période d’une semaine à un mois, vous pourriez avoir besoin d’une aide professionnelle spécialisée.

• Repenser à l’événement de manière involontaire et répétée
• Devenir troublé(e), même physiquement, en y repensant
• Éviter ce qui vous rappelle l’événement
• Se sentir agité(e) et nerveux(se)
• Avoir de la difficulté à dormir
• Avoir de la difficulté à se concentrer
• Avoir moins d’intérêt pour son travail et ses loisirs
• Se sentir coupé(e) des autres
• Avoir des sautes d’humeur ou se retenir pour ne pas en avoir
• Se sentir coupable
• Avoir tendance à recourir à l’alcool ou aux drogues pour soulager sa souffrance

 

Si vous vivez la plupart de ces réactions, il serait souhaitable que vous consultiez sans délai, car vous pourriez…

• Être soulagé(e) des symptômes associés à un traumatisme psychologique
• Réduire la duré de ces symptômes
• Éviter des complications graves, tant physiques que psychologiques
• Éviter des problèmes interpersonnels et familiaux
• Conserver votre emploi, quoique vous pourriez avoir besoin de le cesser temporairement
• Reprendre le cours normal de votre vie.

 

 Après un événement traumatisant, il est souvent tentant de…

• Vouloir tourner la page : Même si l’on a vécu un événement traumatisant, on doit continuer sa vie. Trop souvent, cependant, on veut simplement tourner la page. Et pourtant, tenter de tourner la page équivaut souvent à cesser de vivre sa vie pleinement.

• Laisser le temps faire son oeuvre : Se dire que “le temps effacera tout” peut être une erreur. Trop souvent, un traumatisme psychologique laissé à lui-même entraîne des complications plutôt que de disparaître.

• Vouloir oublier : De tels événements ne peuvent souvent pas être oubliés. Se rappeler un événement traumatisant peut être douloureux. Toutes les victimes en conviennent. C’est en comprenant son impact sur soi, cependant, que l’on peut vraiment le reléguer au passé, là où il appartient.

• S’obstiner à cacher sa réaction : Une réaction à un événement traumatisant pourrait mettre une victime en état de déséquilibre. Il est souvent difficile, voire parfois impossible, de rétablir cet équilibre par soi-même. De même que pour une attaque de coeur, des soins spécialisés pourraient être requis afin de fonctionner à nouveau normalement.


Contrairement à la croyance populaire, le temps n’est pas votre meilleur allié. Des études ont démontré que les personnes fortement traumatisées, qui consultent sans délai, s’en remettent plus rapidement et avec moins de complications que les personnes qui attendent des mois avant de consulter.

Alors, pourquoi attendre?