Psychothérapie

TRAUMATYS offre …

Psychothérapie, spécialisée et efficace


Depuis 1991, TRAUMATYS a évalué et soigné des milliers de personnes ayant un TSPT, associé à des limitations fonctionnelles et de la co-morbidité. 

Selon une étude de l’équipe de recherche du Dr Brunet de l’Université McGill, à partir de 100 dossiers sélectionnés au hasard à TRAUMATYS (2004), la psychothérapie dure en moyenne 9 mois, allant de quelques mois à quelques années. À la fin de la thérapie, le taux de rémission du TSPT était de 96 % (avec 48 % de rémission complète).

Une étude de neuroimagerie (Dickie et al., 2011), auprès de personnes ayant un ÉSPT sévère et débutant une psychothérapie à TRAUMATYS, a démontré, à l’aide de la résonnance magnétique fonctionnelle (fMRI), que …

• les changements au TSPT y étaient associés aux changements de l’activité de centres neurologiques majeurs :
     • l’amygdale (mémoire conditionnelle, anxiété, peur, colère)
      l’hippocampe (mémoire non-émotionnelle, mise en perspective, intégration d’informations complexes)
      le cortex cingulaire antérieur (modulation des affects et modulation des comportements)
• après 6 à 9 mois de psychothérapie (toujours en cours pour certains), selon l’entrevue structurée du CAPS, le taux de rémission du TSPT y était de 65 %.

À TRAUMATYS, la psychothérapie peut comprendre une composante thérapeutique focalisée sur le revécu traumatique, comme il y a dans l’EMDR ou l’exposition prolongée, mais uniquement si certaines conditions pré-requises sont en place (voir explication).

 Témoignages

 

Un modèle dynamique et intégratif 

Les objectifs

Afin d’atteindre ces objectifs, le processus psychothérapeutique vise à ce que la personne reconnaisse et accepte son soi traumatisé et, parallèlement, qu’elle reprenne la maîtrise de soi et de sa vie. Il s’agit ensuite d’aider la personne à intégrer le contenu traumatique associé à l’événement, en accommodant sa structure psychologique à cette nouvelle information significative. Ce traitement est décrit en détails dans Dynamic Therapy for Posttraumatic Stress Disorder (Gaston, 1995). Quoique basé sur une compréhension principalement dynamique (celui d’Horowitz), ce modèle de psychothérapie inclut les hypothèses et méthodes humanistes, cognitives, behaviorales et neurobiologiques. Les modèles de Bowlby et de Materson ont été ajoutés et ajustés afin de soigner les troubles de la personnalité associés au TSPT. Les objectifs de la psychothérapie sont d’aider la personne à se départir de son traumatisme psychologique, ou TSPT, à fonctionner pleinement et à retourner au travail s’il y a lieu.

Les phases

La première phase de la psychothérapie vise à établir les conditions pour développer une alliance, compléter l’anamnèse psychologique et revoir les détails de l’événement et ses circonstances, si et seulement si aucune anxiété submergeante ou déstabilisation n’est induite. Afin que la personne puisse explorer pleinement son expérience reliée à l’événement traumatique lors de la deuxième phase (si possible), il importe d’abord d’aider la personne à reprendre le contrôle de ses mondes interne et externe dans la mesure du possible. Pour ce faire, il faut travailler les conséquences de la chronicité de sa condition, s’il y a lieu, et les conséquences de l’événement sur sa vie, renforcer les stratégies d’adaptation adéquates employées, s’assurer que le niveau d’anxiété submergeante soit réduit, encourager la personne à obtenir un soutien affectif valable, aider la personne à résoudre les problèmes actuels contribuant à maintenir sa condition psychologique (s’il y a lieu et si possible), et aborder les mécanismes d’évitement et leurs fonctions afin de les réduire à un niveau non défensif.

La deuxième phase de la psychothérapie consiste à réviser l’événement, mais uniquement à dose tolérable. Elle comprend l’identification des mécanismes de défense interférant avec la révision et la délinéation des conflits associés et des déficits structuraux réactivés par l’événement traumatique,  ce qui doit être effectué avant d’ntervenir auprès de l’événement traumatique en soi. La révision expérientielle s’effectue à l’état d’éveil usuel et/ou sous hypnose thérapeutique si la premire stratégie n’a pas porté fruits quant à l’identification des signifiations idiosyncratiques de l’événement traumatique. Par après, les émotions, les désirs et les significations sont pleinement reconnues, les représentations internes de soi et d’autrui sont identifiées et révisées, et les patterns défensifs et interpersonnels sont définis et modifiés. Ce processus complété, l’information associée à l’événement traumatisant devrait être intégrée à l’ensemble de la structure psychologique de la personne. 

Si cette deuxième phase ne peut être abordée ou complétée compte tenu de déficits structurels rencontrés chez la personne, les modèles de Masterson et de Bowlby sont alors appliqués. Ainsi, le travail psychothérapeutique s’attarde à ce que la figure bienveillante et solide du psychothérapeute soit internalisée, ce qui permettra de travailler l’anxiété et la dépression d’abandon. Le renforcement de la structure psychologique de la personne est également effectué à l’aide d’outils pharmacologiques, cognitifs et comportementaux afin de contenir les affects submergeants associés au TSPT. Cette approche réussit à enrayer l’ÉSPT sans travail direct sur le vécu traumatique, à ramener la personne à sa pleine fonctionalité et à prévenir une rechuLe. Ce travail struturel prend du temps.

La troisième phase de la psychothérapie vise à s’assurer que les acquis se maintiennent et préviennent une rechute. Elle vise à encourager la personne à pratiquer les nouveaux patterns cognitifs, comportementaux et défensifs appris, à lui proposer une nouvelle attitude face à l’adversité afin qu’elle considère les épreuves de la vie comme étant des défis pouvant être relevés, à l’aider à considérer réalistement les dangers de la réalité, à aborder la fin de la psychothérapie et ses réactions émotives face à celle-ci, et à reconnaître les gains réalisés et sa participation active à ceux-ci.

Les interventions

• Procurer des interventions empathiques vis-à-vis la souffrance et l’expérience traumatique
• Valider la réalité et les réactions appropriées à celle-ci
• Rassurer s’il y a lieu, normaliser les symptômes et éduquer quant au TSPT
• Résoudre les stresseurs (présence d’un danger continu, difficultés administratives, processus judiciaire, etc.)
• Suggérer des moyens pour résoudre ces problèmes, ainsi que de nouvelles habiletés à développer afin de les résoudre
• Explorer de manière spécifique et active les contenus reliés à l’événement traumatisant
• Interpréter les contenus inconscients et les accompagner de matériel explicatif
• Mettre en relation les diverses informations ayant fait émergence (schémas, émotions, significations, comportements, etc.)
• Différencier la réalité des fantaisies ou cognitions
• Enseigner des méthodes de relaxation et de reprise de contrôle 

Dans le cadre de cette approche, il importe d’aider la personne à reprendre du contrôle à tout moment, à restaurer et à préserver autant que possible son estime de soi, à favoriser, si possible, une révision expérientielle de l’événement. Il importe aussi de procéder graduellement, soit à doses tolérables, et de procéder à partir des problèmes périphériques vers le coeur de la blessure traumatique.